Je suis à contre-temps
Je réponds à côté tout le temps
En dehors du rythme qu'il faudrait
À contre-séduction, hyperboles épurées
Je punchline avec une demi-heure de retard
Mon cerveau est si lent, fêtards
Se moquant de moi, imbibé, je tombe
En larmes, je m'effondre, je sombre
Déphasé, j'essaie penser poésie
Me transcender, atteindre l'ultime amnésie
Mais le désespoir est trop fort
Mes pensées s'obnubilent d'amor
Je me demande comment ça palpite encore
Je n'ose rien avouer, faire semblant, d'accord
Mais combien de temps vivre, je supporterais
Avec ces poids absurdes, Toi, tu m'aimerais ?
Fabulle 14/05/2018
mardi 15 mai 2018
Tu n'aurai jamais de maison
Je ne crois que pas que je suis cet homme là
Casanier, à ne plus s'en priver, et rester
Je ne crois pas au gain, à l'économie mandala
Je serai, pour reprendre l'idée, la cigale de l'été
Une cigale qui ne désire rien, tu vois
Comme si elle désespère de l'avenir proposé
Le poète anticipe tout, il sait tout du moi
Et sait qu'il ne subsistera rien de la rosée
Alors, autant tout oublié, vivre à l'improvisée
Sortir de tout carcan, car je n'ai qu'envie de pleurer
Tu ne le comprendras pas et j'en suis désolé
Mais je ne me vois que vivre comme un déluré
Car je voulais comprendre le monde
Et j'échoue sans m'arrêter
J'ai beau traverser les ondes
Je crie, j'entends sans prêter
Fabulle 04/04/2018
Casanier, à ne plus s'en priver, et rester
Je ne crois pas au gain, à l'économie mandala
Je serai, pour reprendre l'idée, la cigale de l'été
Une cigale qui ne désire rien, tu vois
Comme si elle désespère de l'avenir proposé
Le poète anticipe tout, il sait tout du moi
Et sait qu'il ne subsistera rien de la rosée
Alors, autant tout oublié, vivre à l'improvisée
Sortir de tout carcan, car je n'ai qu'envie de pleurer
Tu ne le comprendras pas et j'en suis désolé
Mais je ne me vois que vivre comme un déluré
Car je voulais comprendre le monde
Et j'échoue sans m'arrêter
J'ai beau traverser les ondes
Je crie, j'entends sans prêter
Fabulle 04/04/2018
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