Respiration bloquée, je fais une crise d'angoisse
Je m'auto-dénigre comme jamais, pense noir
J'ambitionne l'inaccessible, mais j'ai la poisse
Et des conséquences, n'assument jamais le désespoir
Je me mets nu, revient à l'original
Il faut répliquer, trouver une porte de sortie
Écrire des poèmes dans un grand journal
Dépérir et partir, foncer dans les orties
Ne pas avoir peur de toucher le fond
Car c'est comme ça que j'écris
Quand je m'enterre, m'isole au plus profond
Alors, certes j'aime l'impossible, son désir
M'imagine sans réaliser, ayant peur de l'avenir
Ayant peur tout simplement de culpabiliser de plaisir
Fabulle 02/06/2018
samedi 2 juin 2018
mardi 15 mai 2018
Toi, tu m'aimerais?
Je suis à contre-temps
Je réponds à côté tout le temps
En dehors du rythme qu'il faudrait
À contre-séduction, hyperboles épurées
Je punchline avec une demi-heure de retard
Mon cerveau est si lent, fêtards
Se moquant de moi, imbibé, je tombe
En larmes, je m'effondre, je sombre
Déphasé, j'essaie penser poésie
Me transcender, atteindre l'ultime amnésie
Mais le désespoir est trop fort
Mes pensées s'obnubilent d'amor
Je me demande comment ça palpite encore
Je n'ose rien avouer, faire semblant, d'accord
Mais combien de temps vivre, je supporterais
Avec ces poids absurdes, Toi, tu m'aimerais ?
Fabulle 14/05/2018
Je réponds à côté tout le temps
En dehors du rythme qu'il faudrait
À contre-séduction, hyperboles épurées
Je punchline avec une demi-heure de retard
Mon cerveau est si lent, fêtards
Se moquant de moi, imbibé, je tombe
En larmes, je m'effondre, je sombre
Déphasé, j'essaie penser poésie
Me transcender, atteindre l'ultime amnésie
Mais le désespoir est trop fort
Mes pensées s'obnubilent d'amor
Je me demande comment ça palpite encore
Je n'ose rien avouer, faire semblant, d'accord
Mais combien de temps vivre, je supporterais
Avec ces poids absurdes, Toi, tu m'aimerais ?
Fabulle 14/05/2018
Tu n'aurai jamais de maison
Je ne crois que pas que je suis cet homme là
Casanier, à ne plus s'en priver, et rester
Je ne crois pas au gain, à l'économie mandala
Je serai, pour reprendre l'idée, la cigale de l'été
Une cigale qui ne désire rien, tu vois
Comme si elle désespère de l'avenir proposé
Le poète anticipe tout, il sait tout du moi
Et sait qu'il ne subsistera rien de la rosée
Alors, autant tout oublié, vivre à l'improvisée
Sortir de tout carcan, car je n'ai qu'envie de pleurer
Tu ne le comprendras pas et j'en suis désolé
Mais je ne me vois que vivre comme un déluré
Car je voulais comprendre le monde
Et j'échoue sans m'arrêter
J'ai beau traverser les ondes
Je crie, j'entends sans prêter
Fabulle 04/04/2018
Casanier, à ne plus s'en priver, et rester
Je ne crois pas au gain, à l'économie mandala
Je serai, pour reprendre l'idée, la cigale de l'été
Une cigale qui ne désire rien, tu vois
Comme si elle désespère de l'avenir proposé
Le poète anticipe tout, il sait tout du moi
Et sait qu'il ne subsistera rien de la rosée
Alors, autant tout oublié, vivre à l'improvisée
Sortir de tout carcan, car je n'ai qu'envie de pleurer
Tu ne le comprendras pas et j'en suis désolé
Mais je ne me vois que vivre comme un déluré
Car je voulais comprendre le monde
Et j'échoue sans m'arrêter
J'ai beau traverser les ondes
Je crie, j'entends sans prêter
Fabulle 04/04/2018
dimanche 25 février 2018
L'élégant chauffeur de bus
J'étais sur le point d'abandonner
Tellement l'attente s'éternisait
Mais le chauffeur de bus est arrivé
J'allais rentrer chez moi, dessaoulé
Et là quel ne fut mon étonnement
De voir un dandy conduire l'autobus
Une veste au dessus du raffinement
Une écharpe, un manteau long en plus
Était-ce ma clairvoyance qui était fourvoyée
Ou la RATP embauche les plus stylés
Il fallait que je revoie ma tenue
L'adapter au goût du nouveau venu
Barbey d'Aurevilly aurait été fier de Paris
Quand le plus manant se trouvait élégant
Et le cadre comme moi débraillé
Les rôles s'inversent, prêt pour une nouvelle société
Un peu de remous serait des plus salvateur
En ce froid barbare venant glacer mon coeur
Fabulle 24/02/2018
Tellement l'attente s'éternisait
Mais le chauffeur de bus est arrivé
J'allais rentrer chez moi, dessaoulé
Et là quel ne fut mon étonnement
De voir un dandy conduire l'autobus
Une veste au dessus du raffinement
Une écharpe, un manteau long en plus
Était-ce ma clairvoyance qui était fourvoyée
Ou la RATP embauche les plus stylés
Il fallait que je revoie ma tenue
L'adapter au goût du nouveau venu
Barbey d'Aurevilly aurait été fier de Paris
Quand le plus manant se trouvait élégant
Et le cadre comme moi débraillé
Les rôles s'inversent, prêt pour une nouvelle société
Un peu de remous serait des plus salvateur
En ce froid barbare venant glacer mon coeur
Fabulle 24/02/2018
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