Tu voulais savoir sur quoi portait ma poésie
J'en étais ma foi bien incapable
Je t'aurais menti, prétexté l'amnésie
Tant la mienne poésie se sentait impalpable
Mais sache que maintenant je sais
Elle ne parle que de toi
De moi, aussi par prétention surannée
Mais je te jure, que de toi
De regret et remords aussi
De lâcheté mal dissimulé
De chats angoras et de l'impératrice Sissi
Et si tu te souviens, de bonbons acidulés
Je n'ai rien de mieux à te proposer
A part peut-être se retrouver
Pour qu'écrire vraiment, je puisse oser
Et avancer dans cette vie de mauvais
Fabulle 07/12/2015