Après avoir mangé chinois, ils reviennent bosser
S'assoir devant son Paris, l'histoire
Et discutent du dernier Michael Bay, lassé
De garder ceux qui ont voulu toute la gloire
Ils se sont révoltés et ont en fait un musée
De la clé de la chambre de ce bon vieux Louis Capet
A une pierre d'un mur de la Bastille, scellé, amusé
Qu'on vénère un bout de caillou face à une vulgaire épée
Et il y a des jours où l'ennui guette encore plus
Quand aucun visiteur ne monte l'escalier
Où est passé l'esprit de révolutionnaire du populus
Ils préfèrent de nos jours prendre l'escalier en acier
Alors il ne me reste plus qu'à regarder le ciel gris
Au moins lui ne changera pas, il sera toujours là
Car les toits de Paris, on les a déjà pris
Et l'on recommencera, je suis sûr de cela
Fabulle 28/03/2015
lundi 30 mars 2015
Face à la tour
Ayant vue à mon tour sur la tour
Et son phare qui guide les noctiliens
Je me perds dans le lointain de l'autour
Des monuments cachés par l'illustre parisien
Et elle s'illumine comme l'instant divine
Et elle se cache entre les hauteurs locales
Des immeubles montés, des cités rapines
Des rues siliconées au béton décalé
Mais vous savez ce qui lui fait de l'ombre
C'est Bouygues Telecom, son logo bleuté à l'horizon
Qui rappelle mercantile, qu'il faut acheter sombre
A minuit si l'on peut, une réplique d’échanson
Alors de Grenoble, je me rappelle la Bastille
Que j'aurais du prendre dans mes bagages pour montrer
Qu'importe l'endroit et la hauteur, la nuit scintille
Par son histoire délurée de places illuminées
Fabulle 27/03/2015
Et son phare qui guide les noctiliens
Je me perds dans le lointain de l'autour
Des monuments cachés par l'illustre parisien
Et elle s'illumine comme l'instant divine
Et elle se cache entre les hauteurs locales
Des immeubles montés, des cités rapines
Des rues siliconées au béton décalé
Mais vous savez ce qui lui fait de l'ombre
C'est Bouygues Telecom, son logo bleuté à l'horizon
Qui rappelle mercantile, qu'il faut acheter sombre
A minuit si l'on peut, une réplique d’échanson
Alors de Grenoble, je me rappelle la Bastille
Que j'aurais du prendre dans mes bagages pour montrer
Qu'importe l'endroit et la hauteur, la nuit scintille
Par son histoire délurée de places illuminées
Fabulle 27/03/2015
Insurrection
Je suis allé au commissariat et on m'a fouillé
La menace était trop grande, j'allais voter
Enfin me dédouaner par ma mère car elle va dépouiller
Les résultats de la commune et frontiste, veut éviter
Car il faut bien se rendre compte que l'art de gérer
J'entends, pour les cités à des battements d'ailes
Comme toutes difficultés économiques qui se créent
On vote extrême juste pour le plaisir, on bêle
Alors pour m'insurger, je vote républicain
Et si vous voulez savoir pour qui, voyez ma circonscription
Pardon, mon canton, doublé en plus, face aux mesquins
J'entends le taux, ma peine avec circonspection
Alors voilà, je me procure une procuration
A Clamart, là où j'élis résidence pour travailler
Et résister face au quotidien d'élection
Et des poètes tristes du destin des dépouillés
Fabulle 27/03/2015
La menace était trop grande, j'allais voter
Enfin me dédouaner par ma mère car elle va dépouiller
Les résultats de la commune et frontiste, veut éviter
Car il faut bien se rendre compte que l'art de gérer
J'entends, pour les cités à des battements d'ailes
Comme toutes difficultés économiques qui se créent
On vote extrême juste pour le plaisir, on bêle
Alors pour m'insurger, je vote républicain
Et si vous voulez savoir pour qui, voyez ma circonscription
Pardon, mon canton, doublé en plus, face aux mesquins
J'entends le taux, ma peine avec circonspection
Alors voilà, je me procure une procuration
A Clamart, là où j'élis résidence pour travailler
Et résister face au quotidien d'élection
Et des poètes tristes du destin des dépouillés
Fabulle 27/03/2015
vendredi 27 mars 2015
Pourquoi une casse auto?
C'est vrai, quand je suis triste, ce qui arrive
Je me retrouve rarement à pleurer dans une casse auto
A m’apitoyer sur un rétroviseur pulvérisé d'une moto
Sur l'amant parti car demain, il faudra que j'écrive
A la limite, si j'avais une voiture à réparer
Peut-être irai-je pour trouver quelques pièces usagées
Mais de là, à pleurer devant la personne chargée
Entre deux essais de courroie à faire tourner
Si jamais je dois déprimer, je le fais chez moi
Il n'y a personne pour me déroger du chagrin
Et c'en est mieux ainsi, à faire calmer ses émois
C'est la solution à tout, au défilement des matins
Alors résiste-moi encore, vieille deux chevaux décapotable
Tu ne m'auras pas avec tes élancements poétiques
Tu ne me retiendras pas, je sais de quoi tu es capable
Et entre nous, se trouvent des immenses étendues désertiques
Fabulle 18/03/2015
Je me retrouve rarement à pleurer dans une casse auto
A m’apitoyer sur un rétroviseur pulvérisé d'une moto
Sur l'amant parti car demain, il faudra que j'écrive
A la limite, si j'avais une voiture à réparer
Peut-être irai-je pour trouver quelques pièces usagées
Mais de là, à pleurer devant la personne chargée
Entre deux essais de courroie à faire tourner
Si jamais je dois déprimer, je le fais chez moi
Il n'y a personne pour me déroger du chagrin
Et c'en est mieux ainsi, à faire calmer ses émois
C'est la solution à tout, au défilement des matins
Alors résiste-moi encore, vieille deux chevaux décapotable
Tu ne m'auras pas avec tes élancements poétiques
Tu ne me retiendras pas, je sais de quoi tu es capable
Et entre nous, se trouvent des immenses étendues désertiques
Fabulle 18/03/2015
samedi 14 mars 2015
Accidentogène
Aller au boulot le matin devient trop dangereux
Entre les piétons qui zigzaguent, les bus qui dérapent
Les loups qui rodent dans la forêt fou perdu amoureux
Je décide en toute conséquence de ne plus y aller
Pourquoi risquer sa vie pour si peu d'embellie
Ou alors en plusieurs étapes, mon trajet de cent mètres étaler
Ah car oui, j'habite à cent mètres, vous l'ai-je dit?
Non mais quel incorrigible je fais, c'est aujourd'hui
Les manières s'effacent au profit des lundis
Car se réveiller d'une torpeur sociale
Devient de plus en plus dur, doigt frontal
Pour se lever, et faire que les choses se fassent
Pour un profit non homogénéisé et paie éparse
Alors PPE pour tous, tant qu'on revient pas au CPE
Qui était encore plus source d'accident
Rien qu'en manifestant tiens, me blesser, je peux
Comme me faire licencier pour une rage de dents
Fabulle 13/03/2015
Entre les piétons qui zigzaguent, les bus qui dérapent
Les loups qui rodent dans la forêt fou perdu amoureux
Je décide en toute conséquence de ne plus y aller
Pourquoi risquer sa vie pour si peu d'embellie
Ou alors en plusieurs étapes, mon trajet de cent mètres étaler
Ah car oui, j'habite à cent mètres, vous l'ai-je dit?
Non mais quel incorrigible je fais, c'est aujourd'hui
Les manières s'effacent au profit des lundis
Car se réveiller d'une torpeur sociale
Devient de plus en plus dur, doigt frontal
Pour se lever, et faire que les choses se fassent
Pour un profit non homogénéisé et paie éparse
Alors PPE pour tous, tant qu'on revient pas au CPE
Qui était encore plus source d'accident
Rien qu'en manifestant tiens, me blesser, je peux
Comme me faire licencier pour une rage de dents
Fabulle 13/03/2015
Comme pour m'enfuir
Et je suis allé Gare du Nord
Comme pour m'enfuir après l'arrivée
On m'appelait pour un mystère, dehors
Mais je devais rester, financer mes traversées
Il me fallait acquérir un pass transport
Pour pouvoir me sublimer, bref, travailler
Car l'écriture n'est pas prêt de me payer encore
La poésie deviendrait un problème à pallier
C'est pour ça que j'ai voulu fuir les souterrains
Les métros qu'on prend venu le lendemain
Le soir de trop passé, je sors Canal Saint Martin
Prendre une bouffée d'atmosphère au matin
Et quand on considère ces écluses débotées
De Marne et de Belgique, je me suis ôté
Pour que je puisse suivre la prévisible route
Et délaissé l'appel du train pour Beyrouth
Fabulle En Mars
Comme pour m'enfuir après l'arrivée
On m'appelait pour un mystère, dehors
Mais je devais rester, financer mes traversées
Il me fallait acquérir un pass transport
Pour pouvoir me sublimer, bref, travailler
Car l'écriture n'est pas prêt de me payer encore
La poésie deviendrait un problème à pallier
C'est pour ça que j'ai voulu fuir les souterrains
Les métros qu'on prend venu le lendemain
Le soir de trop passé, je sors Canal Saint Martin
Prendre une bouffée d'atmosphère au matin
Et quand on considère ces écluses débotées
De Marne et de Belgique, je me suis ôté
Pour que je puisse suivre la prévisible route
Et délaissé l'appel du train pour Beyrouth
Fabulle En Mars
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