Qui pour penser aux tempêtes passées?
A Xynthia, El Nino, Katrina ou Rachel
Les personnes ci-dessus nommées, les assurés
Aussi qui ont perdu tout à grande échelle
Alors certes, de l'eau est passée sous les ponts
Mais le problème, c'est qu'il n'y a plus de pont
Les hommes reconstruisent en mieux si possible
Car à l'homme reste la nature inaudible
On n'entend pas que la nature est plus forte
Qu'il y aura toujours des tempêtes à traverser
Que ce sont seulement les vents qui nous portent
Et les averses qui nous lavent, qui nous perceraient
Mais ce que l'homme retient, c'est l'accalmie
Les apéros dégustés chez tous ces amis
Et le doux sifflement du vent dans les drapeaux
Qui flottent malgré toute la fureur des eaux
Fabulle 21/07/2013
lundi 22 juillet 2013
dimanche 21 juillet 2013
L'allure
Je rêve de l'avenir, d'une chambre sans mystères
Et par une illusion d'optique, d'un arbre trop penché
Je suis le somnambule de la maison, le trouvère
Qui déambule pour vous la nuit tout endimanché
Je navigue dans les couloirs, écoutent les portes
Je ressens les bruits qui en sortent
Me demande quelle pourrait être cette cohorte
Qui vit là, faisant valdinguer mes tympans et aortes
Je continue ma transe, arrête sur le divan
Freud m'attendait, il avait de quoi parler
C'est moi qui causa le premier, l'enfant
Que j'étais rêvait de pêche au carrelet
Mais les responsabilités apparurent
Il me fallait avoir une carrure
S'il le fallait, partir en cure
Pour faire semblant d'avoir l'allure
Fabulle 20/07/2013
Et par une illusion d'optique, d'un arbre trop penché
Je suis le somnambule de la maison, le trouvère
Qui déambule pour vous la nuit tout endimanché
Je navigue dans les couloirs, écoutent les portes
Je ressens les bruits qui en sortent
Me demande quelle pourrait être cette cohorte
Qui vit là, faisant valdinguer mes tympans et aortes
Je continue ma transe, arrête sur le divan
Freud m'attendait, il avait de quoi parler
C'est moi qui causa le premier, l'enfant
Que j'étais rêvait de pêche au carrelet
Mais les responsabilités apparurent
Il me fallait avoir une carrure
S'il le fallait, partir en cure
Pour faire semblant d'avoir l'allure
Fabulle 20/07/2013
Au clair de lune
Je rentre dans ma chambre noire
Seulement éclairée par une lune blanche
Sortant d'Avignon, j'y vois un signe d'espoir
Et une invitation à écrire, je pose ma hanche
Sur le lit, un stylo et un clair de lune
Un papier pour me rappeler même si ma tête
Aurait pu servir de support pour ces runes
Je pense à l'univers, et à la cour d'honneur
A être soi-même sans savoir qui j'étais
A aimer Raphaëlle, autant que le puisse mon cœur
Me voilà seul, devant ma feuille
A me dire que je suis un poète
Car seuls les poètes à cette heure sont en deuil
Et regardent à la fenêtre le vent de l'esthète
Fabulle 20/07/2013
Seulement éclairée par une lune blanche
Sortant d'Avignon, j'y vois un signe d'espoir
Et une invitation à écrire, je pose ma hanche
Sur le lit, un stylo et un clair de lune
Un papier pour me rappeler même si ma tête
Aurait pu servir de support pour ces runes
Je pense à l'univers, et à la cour d'honneur
A être soi-même sans savoir qui j'étais
A aimer Raphaëlle, autant que le puisse mon cœur
Me voilà seul, devant ma feuille
A me dire que je suis un poète
Car seuls les poètes à cette heure sont en deuil
Et regardent à la fenêtre le vent de l'esthète
Fabulle 20/07/2013
lundi 15 juillet 2013
Je finirai au whisky
Je boirai mon whisky comme on boit du ice tea
J'ingurgiterai mon verre, comme je l'ai si vite appris
Pour oublier une vie de douleurs, de vaines péripéties
Et ce tragique acci... , l'alcool est mon abri
Il est sûr, même si groggy au volant
Je risque tout, mais je ne conduis que comme ça
Sinon mon cerveau pense, et s'embalant
Me replonge dans des souvenirs, non, pas ça!
Je vous en prie, oh dieu de l'oubli
Rendez-moi inconscient, donnez-moi cet exil
Car moi seul est commis ce délit
Et pourtant, c'est eux qui ont payé
Ah, mon bourbon! Çà va mieux!
J'espère que me pardonnera Dieu
Fabulle 15/07/2013
J'ingurgiterai mon verre, comme je l'ai si vite appris
Pour oublier une vie de douleurs, de vaines péripéties
Et ce tragique acci... , l'alcool est mon abri
Il est sûr, même si groggy au volant
Je risque tout, mais je ne conduis que comme ça
Sinon mon cerveau pense, et s'embalant
Me replonge dans des souvenirs, non, pas ça!
Je vous en prie, oh dieu de l'oubli
Rendez-moi inconscient, donnez-moi cet exil
Car moi seul est commis ce délit
Et pourtant, c'est eux qui ont payé
Ah, mon bourbon! Çà va mieux!
J'espère que me pardonnera Dieu
Fabulle 15/07/2013
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